Pour en faire moins, il faut en faire beaucoup...

Le Syndrome du Playmobil
vendredi 30 juin 2017, 21h30, Espace Roger Naud



Nous avons choisi la fragilité, la maladresse, l’imperfection et pourquoi pas une certaine forme de bêtise ordinaire qui nous paraît à la fois plus proche de Monsieur tout le monde et plus riche en ressorts comiques. Nos personnages sont des losers attachants qui provoquent l’empathie par leur obstination à vouloir s’en sortir, mais qui ratent tout ce qu’ils entreprennent. On voudrait certes les voir réussir, mais c’est quand ils ratent qu’ils nous font rire, comme Bip Bip que le Coyote ne parvient jamais à attraper…

Le duo que forme ces personnages est construit sur une mécanique burlesque. Il n'y a aucune rivalité entre eux, ils sont parfaitement complémentaires : Leur rapport se fonde sur la paire que forment le Clown Blanc et l’Auguste. Les personnages reprennent les caractéristiques emblématiques de ces deux piliers de la comédie : Il y a le volontaire et celui qui suit (un tracteur et une remorque). Le tracteur Néné s’enflamme très vite, mais ne tient pas la distance. La remorque Bichoko est difficile à bouger, mais devient inarrêtable une fois lancée.




Néné : 39 ans. C’est le binoclard maigrichon. Un chic parisien qui lui est tout personnel. Sa maman le trouve beau, Bichoko le trouve génial, mais ses profs unanimes pensent que c’est un parfait débile débordant d’énergie. Lui, c’est le chef incontesté. Il ordonne : toute la bande obéit comme un seul homme… et justement sa bande c’est un seul homme : Bichoko.

Bichoko : 40 ans. C’est le Rebeu hilare à l’accent toulousain. Ses mains sont toujours à la bonne place : au fond des poches de sa veste de survêt. Lui c’est le chef de rien du tout, il se contente de suivre et il fait ça très bien. Personne ne l’a jamais soupçonné d’intelligence… pas même lui ! D’un côté c’est pratique parce qu’il n’a aucune angoisse existentielle.





Spectacle présenté avec le soutien de: